D’après l’analyse
globale de la vulnérabilité et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle
(AGVSAN) réalisée en 2009, 25% de la population béninoise est en situation
d’insécurité alimentaire. Face à ce constant aussi inquiétant, le gouvernement
du Bénin entend apporter une réponse efficace à travers le projet de nutrition
communautaire. Un programme ambitieux exécuté par Plan Bénin avec l’appui de la
Banque Mondiale afin d’améliorer l’état nutritionnel de plusieurs enfants et
femmes.
Selon les résultats de l’étude, 37% des enfants béninois,
soit un tiers des enfants de 6 à 59 mois, souffrent de malnutrition chronique.
Dans le même temps, au niveau national, 9% des femmes âgées de 15 à 49 ans sont
touchées par la dénutrition chronique et 4,7% par la malnutrition aigüe. Un
tableau sombre de l’alimentation et de la nutrition caractérisé globalement par
des déficits énergétiques chez les femmes en âge de procréer, le retard de
croissance chez les enfants de moins de cinq ans et des carences en
micronutriments que le Projet de nutrition ambitionne de corriger.
D’un coût global d’un milliard sept cent dix-huit mille
trois cent quatre-vingt-dix mille cinq cents (1 718 390 500)
francs CFA, ce projet vise à contribuer à l’amélioration de l’état nutritionnel
de 19 800 enfants des zones pauvres à taux de malnutrition élevé grâce à
un mécanisme novateur de prestation de services de nutrition au niveau
communautaire en ciblant 72 000 mères et 24 grands-mères. Cofinancé par la
Banque Mondiale à travers le fonds japonais de développement social (soit
1 398 890 500 FCFA), il sera mis en œuvre durant les quatre
prochaines années par Plan Bénin dans 160 villages de communes à risques
d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Il s’agit des communes de Cobly,
Ouaké, Karimama, Tchaourou, Adja-Ouèrè, Bonou, Ouinhi, Lalo, Athiémé et Zè. …lire la suite »»»
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